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| Eric Satie (1866 1925) | |
| | Auteur | Message |
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calbo Admin
Nombre de messages : 3579 Age : 53 Localisation : Poitiers Date d'inscription : 24/11/2006
| Sujet: Eric Satie (1866 1925) Jeu 19 Avr - 23:14 | |
| Son père étant normand et sa mère anglaise, Jean Cocteau affirma plus tard que "les fées françaises et anglaises s'étaient penchées sur son berceau". Il n'y avait pas eu de musiciens dans sa famille, qui avait compté autrefois de nombreux navigateurs. Il manifesta cependant une inclinaison précoce pour la musique, disposition qui semblait annoncer une carrière très différente de celle qui suivit. Satie fut en effet un compositeur obscur et anti-académique, à peine reconnu par ses pairs, qui se détacha complètement des courants esthétiques de son époque, qu'ils fussent académiques ou d'avant-garde. Il a fallu beaucoup de temps pour qu'on remarque en lui, peu à peu, un précurseur et pour qu'il obtienne une reconnaissance tardive. Ce n'est en effet qu'après sa mort qu'il s'imposa comme l'un des compositeurs marquants de la musique à l'aube du XXè siècle. En 1872 mourut sa mère, Jane-Leslie Anton, à laquelle il était très attaché mais dont il ne garda qu'un souvenir lointain et confus. Dès cette époque, la famille était installée à Paris, ville que le futur compositeur ne quitta pratiquement plus, sauf pour faire son service militaire et pour entreprendre quelques brefs voyages. En 1879, son père épousa Eugénie Barnetsche. Ses rapports avec sa belle-mère furent toujours difficiles, particulièrement parce que celle-ci, une pianiste fort attirée par la composition, manifestait, en musique, un esprit plutôt conservateur. Satie devait révéler par la suite que ce fut à cause d'elle qu'il prit en haine l'académisme. Mais il faut reconnaître que ce fut elle qui lui permit de devenir musicien. Qand il arriva à Paris, Satie possédait déjà une certaine culture musicale. Il avait pris pendant quelque temps des leçons de musique avec l'organiste Vinot, qui avait acquit une solide formation classique à l'école de musique sacrée de Niedermeyer, institution fondée par Choron, très célèbre à l'époque. En 1879, à l'âge de treize ans, il entra sans problème au Conservatoire de Paris, où des professeurs comme Lavignac, Descombes Mathias et Taudou lui enseignèrent le solfège, le piano et l'harmonie. Il y resta pendant huit ans. En 1887, en quittant cet établissement, il déclara n'éprouver ni nostalgie ni regret pour cette vieille école qui n'avait éveillé en lui aucun attachement véritable. Cependant et malgré ce qui fut dit plus tard, ces études lui furent utiles: il avait acquis des bases indispensables, notamment comme pianiste. Il devait d'ailleurs gagner sa vie avec le piano, instrument pour lequel il écrivit la plupart de ses oeuvres. A sa sortie du Conservatoire, sa façon de penser et ses goûts, en matière de musique, étaient déjà bien arrêtés. Il s'opposait aux courants à la mode, manifestant surtout son mépris pour le grand opéra. En 1886, Satie se lia avec le poète Contamine de Latour. Leur amitié dura plusieurs années et se concrétisa par quelques collaborations, donnant lieu à une effervescence mystique. "Musicien gothique perdu dans notre siècle", a dit de lui Debussy, définition qui ne vaut d'ailleurs que pour le Satie de la première époque. Le 15 novembre 1886, il fut envoyé à Arras pour servir dans l'armée. Ce fut une des rares fois qu'il quitta la capitale. Mais il se vit vite libéré à cause d'une grave affection aux bronches, qu'il n'avait pas soigné en temps voulu et qui le rendit inapte au service militaire. Rentré à Paris, il se remit à fréquenter les cercles musicaux. En 1887, le Roi malgré lui, opéra de Chabrier qui devait dans une large mesure orienter son esthétique musicale, suscita son enthousiasme. Cela ne l'empêcha pas, par la suite, de plaisanter sur l'auteur d'España (1913). L'année 1887 fut marquée par la composition de sa première œuvre de quelque importance, les Trois Sarabandes. Il commença aussi, en cette même année, à travailler comme pianiste au Chat noir, où il fit la connaissance d'Alphonse Allais, écrivain subtil et corrosif qui aura une grande influence sur sa musique. Son engagement au Chat noir, fut important pour lui: il gagnera sa vie, pendant de nombreuses années, comme pianiste de cabaret. En outre, ce travail aura une incidence sur la partie de sa production musicale. Il est assez curieux d'observer que cette période de sa vie soit aussi celle que l'on qualifie de mystique et gothique, en vérité si lointaine de l'esprit du cabaret, alors que l'influence de ce dernier, ne devait se faire sentir que dans la désinvolture apparente de ses oeuvres futures. Satie, à cause de son caractère difficile, ne resta pas longtemps au Chat noir, qu'il quitta brusquement. Il continua pourtant ce genre d'activité. Il trouva peu de temps après une place de pianiste dans un autre cabaret, L'Auberge du Clou, où il resta plusieurs années et où il fit, en 1891, la connaissance de Debussy. En 1889, l'Exposition universelle de Paris fut pour Satie, et pour beaucoup de compositeurs, l'occasion de découvrir diverses musiques exotiques. Rappelons à ce sujet l'étonnement de Debussy face à la musique javanaise, laquelle eut une influence féconde sur sa musique. Quant à Satie, il s'engoua pour la musique roumaine, dont on peut ressentir l'écho à travers ses énigmatiques Gnossiennes (1890), teintées d'orientalisme. En 1890, Satie fit la connaissance d'un personnage étrange, Joséphin Péladan, qui se faisait appeler sâr Péladan (sâr étant le titre qu'il portait en temps que chef suprême d'une secte mystique fondée par lui, qui avait pour fondement les philosophies orientales et qui était liée à la confrérie des Rose-Croix). Péladan était connu comme écrivain, surtout en sa qualité de romancier. On lui doit un ouvrage monumental en dix-neuf volumes: La Décadence latine. Pendant quelques années, Satie et Péladan collaborèrent pour une série d'oeuvres qui s'inscrivirent dans le cheminement mystique du musicien. Leur projet principal fut Le Fils des Étoiles, ouvrage sur un thème chaldéen, pour lequel Satie ne composa que la musique de scène, qui se résume en trois préludes pour harpes et flûtes. Il semble, cependant, que la secte de Péladan ni les Rose-Croix n'aient beaucoup apprécié sa musique. Satie reprit donc sa collaboration avec son ami Contamine de Latour, et décida de fonder lui-même sa propre secte qu'il appela "Église Métropolitaine d'Art de Jésus Conducteurs", à laquelle il assigna pour but la lutte "contre l'avilissement esthétique et moral de l'époque". Satie lança continuellement des invectives et adressa des excommunications contre ses ennemis, ce qui pour effet d'en augmenter le nombre. Il en vint même à un échange de gifles et de coups pendant un concert de l'Orchestre Lamoureux. Dans ce climat d'animadversion, et avec peu d'oeuvres à son actif, Satie se présenta à l'Académie, par trois fois (en 1892, 1894 et 1896) ne suscitant aucun intérêt si ce n'est que la dérision. Pourtant, son aspiration à entrer à l'Académie était sans doute sincère et sa candidature sérieuse: la blessure profonde que lui causèrent les refus renouvelés qu'il essuya le confirme. Le temps donna raison à Satie; on lui préféra trois musiciens apparemment plus "sérieux", mais dont il ne reste aucun souvenir, alors qu'il est devenu, lui, une figure représentative de la musique occidentale. Avant ces tentatives malheureuses (ainsi qu'on l'a déjà signalé), Satie avait fait, en 1891, la connaissance de Debussy à L'Auberge du Clou. Leur amitié, cependant, ne devait pas rester sans ombre. Plus tard, Satie prétendit avoir eu une influence décisive sur l'esthétique et l'écriture de Pelléas et Mélisande grâce aux conversations que les deux compositeurs eurent sur son propre projet, Le Fils des Étoiles. Ce n'est pas complètement faux, mais il ne convient pas d'exagérer l'importance de cet aspect, étant donné la différence des deux oeuvres. Les relations entre Satie et Debussy furent très changeantes. il y eut des moments de tension évidente, d'autres d'admiration mutuelle, car, s'il est vrai que Debussy se décida à orchestrer deux Gymnopédies de Satie, il se montra parfois très irrité par la conduite de son ami. quant à Satie, il regretta sincèrement, dans sa vieillesse, le comportement qu'il eut à l'égard de Debussy quand celui-ci était vieux et malade. Avec Ravel, qui avait treize ans de moins que Debussy, son amitié fut plus cordiale: le fait qu'il se souvint plus tard avec satisfaction que "... vers 1910, chaque fois que je le voyais, Ravel me disait qu'il devait beaucoup à la musique", semble, en effet, le prouver. Ravel fut certainement l'un de ses soutiens les plus solides. C'est lui, qui devait organiser un concert d'oeuvres de Satie, qui révéla celui-ci au grand public.
Dernière édition par calbo le Sam 19 Avr - 18:00, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: Eric Satie (1866 1925) Jeu 19 Avr - 23:14 | |
| En 1898, Satie s'installa à Arcueil-Cachan, où il vécut très pauvrement pendant tout le reste de son existence. Il s'appelait d'ailleurs lui-même "Monsieur le pauvre". A cette époque, il accompagnait les artiste de cabaret, et surtout Vincent Hyspa, qui le mit en contact avec Paulette d' Arty, autre étoile du music-hall, pour laquelle il écrivit quelques-unes de ses plus jolies chansons. En 1905, Satie étonna une nouvelle fois le monde musical qui suivait la trajectoire de cet étrange personnage en s'inscrivant, à 39 ans, comme élève de la prestigieuse Schola Cantorum. On avait beaucoup parlé de sa médiocre formation musicale ( mais Albert Roussel, son professeur à la Schola Cantorum, devait démentir cette rumeur) aussi Satie voulut-il parachever dans l'école la plus sévère de France. Heureusement, cette courageuse expérience n'eut aucune influence pernicieuse sur sa musique. Celle-ci se fit encore plus subversive, peut-être parce que Satie désirait à tout prix, et sans l'ignorer, se passer de cette discipline académique qu'il respecta rigoureusement jusqu'à la remise de son diplôme. La plupart des spécialistes considérèrent que Satie était déjà, à cette époque, un compositeur dont l' œuvre ferait date dans l'histoire de la musique. Grâce aux efforts de Ravel, la Société musicale indépendante consacra à Satie, le 16 janvier 1911, un concert qui présentait pour la première fois des oeuvres du compositeur devant le grand public. L'auteur devint tout de suite célèbre et très discuté. Il entreprit alors la composition d'une série d'oeuvres qui figurent parmi ses apports les plus importants.Cette production incita Serge de Diaghilev, le grand impresario des Ballets russes, à lui demander de créer un ballet sur un argument de Jean Cocteau, les décors devant être de Picasso et la chorégraphie de Massine. Une telle collaboration était souhaitable afin que l' œuvre exprimât l'esprit moderne de la danse. Parade, c'était là le titre de ce ballet, véritable manifeste d'une époque nouvelle, ouverte par une révolution esthétique, fut créé au Théâtre de Châtelet, à Paris, le 18 mai 1917. Cette création donna lieu à un grand scandale, le public se partageant entre admirateurs fanatiques et adversaires farouches. Il en fut de même parmi les critiques. Les insultes entre les deux clans furent telles que Satie, lui-même compromis, se vit poursuivre pour injures publiques et condamné à huit jours de prison. Il considéra cependant comme un grand honneur d'aller en prison pour sa musique! Aussitôt célèbre, il devint, sans l'avoir voulu, le chef d'une école. Un article de Henri Collet, Les Cinq russes, les Six français et Satie, marqua la naissance d'un groupe de jeunes musiciens formé de Francis Poulenc, Darius Milhaud, Arthur Honegger, Georges Auric, Louis Durey et Germaine Tailleferre, qui représentaient la réaction contre contre l'impressionnisme et que mettait l'auteur mettait sous la protection arbitraire de Satie. Celui-ci, cependant, continuait à rester indépendant. Les jeune l'admiraient et le considérait comme un grand précurseur. Il n'hésita pas, pourtant, à rompre avec certains d'entre eux, quand il jugea qu'ils manifestaient des velléités d'académisme. En 1918, la princesse de Polignac lui commanda une cantate. Ce devait être Socrate, l'une des oeuvres les plus émouvantes de Satie et de toute la musique française de son époque. Cependant, la création de ce drame symphonique" à la Société nationale de musique, en 1920, se heurta à l'incompréhension la plus totale de la part des musiciens, qui ne reconnurent pas dans cette musique le Satie humoristique et qui ne savaient presque rien du Satie mystique. D'ailleurs, cette cantate se situe hors de ces catégories, dans une espèce de sérénité immuable, au-delà des tensions suscitées par les aspirations humaines. Malgré ce rejet, Satie ne cessa pas d'être un musicien attiré par la nouveauté des expériences et, en cela, un anticonformiste difficile à classer. il ne renonça pas à ses constantes fluctuations esthétiques et à ses diverses pérégrinations expérimentales. Ainsi, en 1920, il participa, avec Darius Milhaud, à un projet de ce qu'on appela "musique d'ameublement". Cette ne devait pas être un phénomène artistique exigeant de l'attention pour lui-même , mais constituer un fond sonore à écouter distraitement lors de l'entracte d'une exposition ou au cours de spectacles non musicaux. Autrement dit, il s'agissait d'un véritable décor musical à but tout à fait utilitaire, comme il en est des meubles, d'où le caractère volontairement désacralisé de l'appellation propre à ce genre musical. C'était, en quelque sorte, l'annonce des pratiques actuelles de musique d'ambiance. Cette collaboration avec Milhaud ne signifie pas (comme on l'a déjà relevé) que les relations entre Satie et le Groupe des Six furent toujours excellentes. Satie avait accepté le parrainage du groupe, mais il ne désirait pas se trouver à la tête d'une école, étant par nature opposé à tout esprit scolastique. D'un autre côté, l'évolution de quelques- uns des musiciens du groupe lui déplut, non parce qu'elle constituait un "déviationnisme" (il n'exista jamais de ligne commune) mais parce qu'il s'agissait d'une régression vers des positions conservatrices que Satie ne pouvait accepter. Vers 1923, quand son éloignement du groupe était devenu évident pour tous, il rompit violemment avec Poulenc et Auric. Ce dernier reprochait à Satie sa légèreté de son esthétique, et Satie, qui restait ferme sur ses positions, l'accusait de conformisme mondain. Au cours de cette même année, Satie fut une fois encore le porte-drapeau d'un groupe qui se constituait: son nom fut utilisé par de jeunes compositeurs qui l'admiraient et que Darius Milhaud lui présenta. C'était Roger Désormière, Henri Cliquet-Pleyel, Maxime Jacob et Henri Sauget, qui furent désignés comme membres de l'école d'Arcueil en honneur du lieu où vivait Satie, sous l'autorité duquel ils décidèrent de se placer. Mais Satie, qui était déjà âgé de 57 ans, ne se sentait pas plus lié à ce groupe qu'il ne l'avait été au Groupe des Six. Voulant être parfaitement compris, Satie réaffirma sa volonté d'indépendance. Aussi déclara-t-il avec raison: "Le satisme n'existe pas; s'il devait être créé, je lui serais hostile moi-même". Dans le livre amusant qu'il avait publié dix ans auparavant sous le titre de Mémoires d'un Amnésique", il avait insisté sur diverse remarques qui laissaient déjà entrevoir une prise de position semblable. Satie allait vers la vieillesse sans perdre sa fraîcheur d'esprit. bien que sa santé se gâtât, il recherchait toujours des aventures exaltantes et n'éprouvait jamais le désir de se retrancher sur des positions acquises. Dans la dernière période de sa vie, il s' intéressa au mouvement dadaïste auquel il tenta de donner aussi une dimension musicale. Il noua d'étroites amitiés avec certains représentants de ce courant artistique, comme Francis Picabia ou Marcel Duchamp, qu'il fréquenta assidûment. Il collabora même avec eux en fournissant des articles destinés à des revues dadaïstes.bien qu'il fût moins proche des surréalistes, Satie resta également en rapport avec eux (ceux-ci, d'ailleurs, avaient pour son œuvre la considération la plus grande). Les dernières partitions de Satie, c'est-à-dire les ballets Relâche et Mercure, qui comme à l'ordinaire, firent scandale, résultent de ses relations avec les dadaïstes. Même gravement malade, il continuait à lutter et, sur son lit de mort, il affirmait encore: "Je dois être intransigeant jusqu'à la fin". Toute sa vie, Satie fut un solitaire. Certes, il avait choisi volontairement l'isolement, mais cela ne veut pas dire qu'il n'eut pas à souffrir de la solitude. Il ne se maria jamais et on lui connaît à peine quelques aventures amoureuses. Il fut pauvre, même lorsque la notoriété lui advint, et souvent il n'avait pas de quoi manger convenablement. Il n'y eut donc rien d'étonnant s'il vieillit prématurément et si sa santé fut fragile au cours de ses dernières années. Ce fut alors que les jeunes musiciens, comme Yves Dautun et Robert Caby, lui offrirent leur appui et restèrent auprès de lui pour l'assister. Ils furent pour Satie d'un grand secours, car ses amitiés ne durèrent jamais très longtemps et, à la fin de sa vie, ses amis les plus anciens l'avaient abandonné ou avaient disparu. Sa santé, qui s'était détériorée depuis longtemps, vint à faiblir considérablement au début de 1925. On dut, malgré ses résistances, l'arracher à Arcueil et l'hospitaliser à Paris. Pendant toute sa maladie, qui fut longue, il ne cessa de penser à Arcueil. Il demanda même à plusieurs reprises qu'on le transportât chez lui pour mourir. Mais cela n'était pas envisageable. Il mourut à l'hôpital le 1er juillet 1925. Avec Satie se clôt toute une époque de la musique française et s'éteint une figure singulière, difficile à classer. Il est certain, en tout cas, qu'au moment de sa mort sa réputation était déjà bien établie et qu'on le considérait réellement comme un jalon dans la musique française. Après tant d'années de lutte, ce n'est qu'à la fin de sa vie que son œuvre fut reconnue. On peut même dire qu'elle ne fut appréciée à sa juste valeur qu'après sa mort. Satie, qui s'était tenu aussi loin de l'académisme que des mouvements d'avant-garde, avait apporté au monde musical une authenticité exemplaire que ses facéties et son exigence ne font que rehausser. source : http://membres.multimania.fr/musiqueclassique/compositeurs.htm | |
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