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 Le roi Roger (Szymanowski, 1926)

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MessageSujet: Le roi Roger (Szymanowski, 1926)   Le roi Roger (Szymanowski, 1926) Icon_minitimeMer 14 Oct - 15:21

Opéra en 3 actes, musique de Karol Szymanowski, livret de J Iwaszkiewicz.
Créé à Varsovie, le 19 juin 1926.

Personnages
Roger II, roi de Sicile (baryton) – Roxana, son épouse (soprano) – Edrisi, un érudit arabe (ténor) – le berger (ténor) – l’archevêque (basse) – une abbesse (contralto) – des prêtres, moines et religieuses – la garde du roi – des chevaliers normands …

Intrigue

En Sicile, au XIIème siècle

Acte I
L’intérieur d’une cathédrale byzantine qui symbolise à la fois l’Orient et l’Occident. Un psaume à la gloire de Dieu est chanté alternativement par des voix de garçons et par la congrégation. Le roi entre avec sa Cour au plus fort de cette musique ; l’archevêque et l’abbesse lui demande de protéger l’Eglise de ses ennemis, et en particulier de cette voix nouvelle qui pervertit les hommes et les femmes. Edrisi explique qu’ils parlent d’un jeune berger, et Roxana intervient pour supplier le roi d’entendre au moins l’enfant présenter lui-même sa défense. Le roi ordonne qu’on le fasse comparaître devant lui, alors que la foule demande sa mort.
Les réponses du berger aux questions du roi sont elliptiques ; elles s’expriment dans un long passage extatique et extrêmement lyrique – son dieu est jeune, beau et plein de vitalité. A ces mots, la réaction de la reine est favorable ; mais le roi semble mécontent, et prêt à ordonner qu’on mette le berger à mort sur-le-champ ; mais il revient sur sa décision et consent à le libérer, non sans provoquer la colère des fidèles ; il lui ordonne de venir cette nuit même à la porte du palais. Le berger s’en va ; recréant cette extase qui avait accompagné ses déclarations.

Acte II
La cour intérieure du palais, où le roi attend, la nuit , son visiteur. La superbe trame musicale évoque parfaitement bien la chaleur d’une nuit méditerranéenne ainsi que les préoccupations du roi. Edrisi, essayant de le réconforter, découvre que les soucis de son maître proviennent de la trop grande sympathie de Roxana pour le berger. Ils entendent au loin le son de tambourins et de cithares, et aussitôt, sur un la bémol aigu, Roxana se met à chanter, tout d’abord sans paroles, mais avec une concentration et un ravissement extrêmement éloquents. C’est le passage le plus connu de la partition, malheureusement rendu plus célèbre par la transcription pour violon et piano de Pawel Kochanski que par la représentation de l’opéra.
Le roi est ravi par son chant, mais il sait qu’elle chante en l’honneur du berger dont les gardes annoncent l’arrivée. Suivi de quatre personnes portant des instruments de musique, il s’avance vers le trône du roi, habillé de couleurs vives, et ses cheveux lui tombant sur les épaules. Il salue le roi au nom de l’amour éternel, et dit qu’il vient de Bénarès, sur les rives du Gange, en Inde. C’est Dieu qui l’a envoyé, et il détient son pouvoir, dans un autre passage lyrique important, il chante l’éloge de sa foi, jusqu’à ce que le roi l’interrompe, horrifié par ce qu’il considère comme un blasphème. Aussitôt, Roxana reprend son chant, au grand plaisir du berger, et à la jalousie tout aussi apparente du roi.
La suite du berger commence une danse arabe, la reine elle-même se montre dans la galerie au-dessus de la cour, et chante avec le berger et sa suite. Fou de colère, le roi Roger ordonne aux gardes d’attacher le berger, pour qu’il reste enchaîné aux côtés de la reine. Furieux, le berger brise ses liens, les jette aux pieds du roi, puis il lance un appel à Roxana et au peuple, et les éloigne du roi pour les conduire vers ce qu’il appelle le Royaume de la Lumière. Le roi reste seul, avec Edrisi, dans sa détresse ; puis, brusquement, il se défait de sa couronne, de son manteau et de son épée, et annonce que lui aussi va suivre le berger, en tant que pèlerin et non plus en tant que roi.

Acte III
Le roi Roger et le fidèle Edrisi apparaissent dans les ruines d’un temple grec ; le roi se lamente toujours sur son amour perdu, et Edrisi le prie d’appeler l’écho. Le roi finit par le faire, et c’est sans conteste la voix de Roxana qui répond de loin à son « Roxana ! », mais à la deuxième tentative, c’est la voix du berger qui fait la même réponse. La consternation du roi est soulagée en partie par le conseil du berger, de laisser sa peur là où il a laissé son épée ; lorsqu’un peu plus tard Roxana tend la main vers lui, il craint une cruelle plaisanterie de la part du berger. Roxana essaie de le convaincre que le berger est partout autour de lui, dans toutes les choses de la nature. Le berger s’est maintenant transformé en dieu grec, Dionysos, et les membres de sa suite en bacchantes et en ménades ; ils se lancent dans une danse folle à laquelle Roxana prend part, et petit à petit ils disparaissent tous, laissant Roger seul avec Edrisi. Après toutes ces épreuves, le roi n’est plus le même, et c’est avec confiance qu’il salue le lever du soleil ; l’opéra se termine sur son magnifique chant d’action de grâces.

source : Tout l’opéra – Kobbe
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