Le débarquement de Normandie (6 Juin 1944)

Le D-Day, fut décidé en Avril 1943 lors du sommet de yalta à la demande de Staline qui réclamait un nouveau front à l'ouest pour que ses hommes puissent "souffler" un peu. Le choix du commandant en chef des troupes alliées fut difficile car les alliés n'arrivaient pas à s'entendre, et c'est seulement fin 1943 que Dwight Eisenhower est désigné. Il choisit des adjoints anglais et américains pour les différentes armes (terre, mer, air) et il se met au travail sur le champs car il faut non seulement établir les plans mais aussi rassembler le matériel et les hommes dont l'entrainement réclame une attetion de tous les instants. Dans les armées alliées il y a des américains, des canadiens, des anglais; mais aussi un bataillon français, des allemands ayant fui le régime nazi, des polonais des suédois... Tant d'hommes et de femmes (services médicaux et administratifs) qui sont déterminés à vaincre un régime détesté.
Pour que les soldats puissent avancer en terrain connu des raids de commandos sont effectués de nuit par les bérets verts qui ramènent de précieuses informations au risque de leur vie; certains d'ailleurs mourront lors de ces opérations pourtant préparées avec un soin jaloux.
Dabord fixé au mois de Mai 1944, le débarquement fut reporté au 5 Juin. Il fallait que soient réunis les critères suivants :

- nuit de pleine lune pour les divisions aéroportées
- des conditions météos idéales (pas de vent, pas de tempêtes...)
- une marée montante

I- La nuit

Malheureusement la météo était épouvantable pour le jour choisi et Eisenhower repoussa le D-Day de 24H lorsque son météorologue lui annonça une légère accalmie pour le 6; en conséquence l'ordre fut donné aux bateaux qui s'élancèrent vers la Normandie. Rien ne se passa comme prévu pet les hommes des 101e et 82e divisions aéroportées se sont pour ainsi dire retrouvés livrés à eux même en pays hostile; des groupes se sont formés mélangeant des hommes de ces deux divisions et qui se battirent avec beaucoup de courage contre un ennemi disséminé et aux abois malgré les apparences. Dans le même temps les planeurs attérirent à pégasus bridge et les soldats anglais prirent le pont en moins de 15 mn. L'attente, sous le feu ennemi commençait.

II- à l'aube

pendant que les paras balisaient tant bien que mal le "pays" normand, les bateaux, de toutes sortes et de toutes formes faisaient route vers les plages normandes dans des conditions très dures car il fallait affronter un premier ennemi : la tempête qui faisait rage en mer. Les bateaux avancaient séparés en 5 files, correspondant à chaque plage de débarquement et c'est pendant la traversée que les officiers décachetèrent les enveloppes scellées qui leur avaient été remises avant le départ et qui contenaient les objectifs réels de leurs bataillons.
Un bataillon avait une "pression" supplémentaire : les 177 bérets verts du commandant Philippe Kieffer qui devaient débarquer sur sword beach avec le N° 4 commando de Lord Lovat. L'émotion de ces français qui avaient fui leur pays occupé par les nazis était intense d'autant qu'ils avaient payé leur part lors des opérations commandos de repérage d'avant débarquement. Mais leur détermination et leur courage fit tout de suite l'admiration des anglais qui combattaient avec eux.
C'est vers 6H30 du matin que les frégates entammèrent le bombardement des objectifs derrière les plages afin d'amoindrir la résistance allemande. Malheureusement le temps fit des dégats car il y eut des erreurs de tirs, et des erreurs de plages. Ainsi Utah beach se retrouva décallée de 2KM. Ce fut une erreur heureuse car du coup les hommes ont eu à faire à une résistance mineure ce qui ne fut vraiment pas le cas des hommes de la Big Red One qui devaient débarquer à Colleville sur Mer (omaha beach). La des renforts allemands étaient arrivés peu avant et la plage devint le tombeau de 2500 hommes avant que les soldats arrivent à repousser les allemands et à Bernière sur Mer ce sont les canadiens qui débarquent et s'enfoncent dans les pays.
Sur les deux plages anglaises les combats sont durs mais les soldats arrivent à passer et à avancer. Les commandos français* foncent sur Ouistreham détruisent le casino, transformé en blockaus, puis filent au pas de course vers pégasus bridge pour prêter main forte aux soldats de la 6e aéroprtée qui patientaient depuis des heures entières.

III- la pointe du hoc

En haut de cette falaise se trouvait un bunker avec des mitrailleuses qui pouvaient être dangereuses pour les armées qui participaient au débarquement terrestre. C'est pourquoi un petit groupe d'hommes fut chargé d'escalader cette falaise et de détruire ce bunker et les mitrailleuses qu'il contenait. Privés de renfort et sans le soutien des tirs de protection des bateaux, les choses se compliquèrent à tel point que seule une dizaine d'hommes arriva en haut pour aller sur l'objectif et découvrir en fin de compte que les mitrailleuses n'avaient jamais été installées.

* https://artistes-classiques.1fr1.net/histoire-et-arts-f10/le-bataillon-kieffer-t125.htm

Je continuerai demain soir si j'ai le courage de le faire sinon ca sera la semaine prochaine

IV- La journée

Pendant que les hommes se battent sur les plages, les divisions aéroportées déploient des efforts dantesques pour arriver à conquérir leurs objectifs CM par CM face à des allemands déterminés à ne céder aucun pouce de terrain. Sainte Mère Eglise fait partie des symboles de cette conquête meurtrière au vu de la destinée horrible de tout un groupe d'hommes tombés en plein coeur du village et qui fut accueilli par les mitraillettes des soldats allemands qui surveillait la population en train de s'activer à éteindre un incendie. On se souvient tous de ce malheureux soldat qui se retrouva suspendu au clocher de l'église 8H de rang avant d'être fait prisonnier par les allemands.
Peu à peu cependant les 82e et 101e aéroportées arrivent à rejoindre les soldats de la 4e division débarquée à 2 KM de Utah beach et ensuite d'avancer dans les terres. Les commandos franco anglais s'enfoncent très vite dans les terres alors que les divisions anglaises et canadiennes chargées de la prise de Caen piétinnent dès leur arrivée devant la capitale normande accueillis qu'ils sont par des allemands qui sont de redoutables combattants. Et d'ailleurs la ville ne tombera que le 20 Juillet au prix d'ntenses bombarbements et de milliers de morts dans la population civile.
Sur Omaha beach les 1ère et 29e divisions luttent pour survivre sur la plage ne sachant plus très bien comment se sortir du piège que représente cette plage. Ce sont les actes de bravoure individuels qui sauveront la journée et permettront aux soldats de sortir de l'enfer d'omaha la sanglante.

V- le soir

Au soir du 6 Juin très peu d'objectifs ont été atteints, comme Caen par exemple qui devait être prise le jour j voire le lendemain, mais des têtes de pont ont été établies et les allemands ont été incapables de repousser les alliés à la mer ainsi que le souhaitait Rommel. Cependant ils leur ont infligé de lourdes pertes sur omaha beach notament.
Eisenhower, tétanisé pendant toute la journée peut enfin se réjouir car ses hommes ont combattus vaillament; ils ont mis un pied sur le continent et n'ent repartiront plus. La bataille de Normandie a commencé, mais c'est une autre histoire.

Ce n'est qu'un résumé très succint de cette journée au cours de laquelle 130 000 héros ont versé leur sang ou donné leur vie pour libérer tout un continent de la barbarie.
Ce site consacré au jour j est très bien fait et parfaitement documenté. Vous y trouverez également une bibliographie très riche. Néanmoins si vous voulez des titres de bouquins qui pourraient ne pas s'y trouver faites le moi savoir pour que je fasse la recherche :

http://www.dday-overlord.com/debarquement_normandie.htm

Merci pour tout ce travail très intéressant, Calbo.

Contente que ça t'intéresse.

Au mois d'Août j'essaierai de trouver quelque chose sur le débarquement de Provence. Mais ça risque d'être difficile car les archives sont encore fermées et la littérarture est nettement moins abondante que pour celui de Normandie.