Compositeur et pédagogue français, André Gedalge est né à Paris le 27 décembre 1856 et décédé le 5 février 1926 à Chessy (Seine et Marne). Il a été l'un des plus remarquables musiciens de sa génération. Il commença par travailler comme libraire-éditeur, installé au 75 rue des Saints Pères à Paris et spécialisé dans les livres de prix (pour les écoles laïques). Il publiera notamment Marie Laubot et Edmond About. Ce n'est qu'en 1886, à l'âge de 28 ans, qu'il entra au Conservatoire de Paris dans la classe d' Ernest Guiraud, répétiteur de Jules Massenet et, enfin, professeur de contrepoint et de fugue. En 1886, il a remporté le Second Prix de Rome. En 1881, les Nouveautés donnaient le Petit Savoyard, pantomime en 4 actes dont il avait rédigé la partition. En 1895, Pris au Piège est récompensé par le prix Cressant. En juillet 1900, création à l'Opéra-Comique du ballet en un acte Phœbé. Il a écrit un Quatuor d'archet, un recueil de mélodies les Vaux de Vire, des chansons enfantines, trois symphonies qui illustrèrent la fière devise qu'il avait prise « Ni littérature, ni peinture » ce qui définissait fort bien la "musique pure". À signaler que sa 3ème symphonie en fa majeur et son concerto pour piano et orchestre (écrit en 1899) sont considérés comme des œuvres maîtresses de la musique française. Il a formé des élèves illustres tels que : André Bloch, Nadia Boulanger, Claude Delvincourt, Jean Roger-Ducasse , Georges Enesco, Arthur Honegger, Jacques Ibert, Charles Koechlin, Paul Ladmirault, Raoul Laparra, Darius Milhaud, Max d'Ollone, Henri Rabaud, Maurice Ravel, Florent Schmitt... Il a, également, écrit des ouvrages pédagogiques : un livre sur l'Enseignement de la Musique par l'éducation de l'oreille (1922)(Ed. Gedalge) et un Traité de la fugue (Ed. Enoch). Sa grande modestie l'a, sans doute, écarté des endroits où se font les réputations mais il a bénéficié, grandement, de la reconnaissance de ses élèves. Au lendemain de sa mort, on a pu écrire : « il donnait à ses élèves le meilleur de lui-même : le savoir, la connaissance des hommes et ce don suprême qu'est la bonté. Il suffisait qu'un être fût pauvre et digne du nom de musicien pour qu'il trouvât conseils, leçons et affectueux accueil non seulement à sa classe, mais dans l'intimité de son logis ».
1 CD est sorti il y a peu pour qui veut se faire une idée de l'oeuvre de Gedalge :
André Gedalge - "Pièces instrumentales et mélodies" par Geneviève Laurenceau, violon - Mario Hacquard, baryton - Lorène de Ratuld et Claude Collet, piano - Benny Sluchin, trombone - Antoine Curé, trompette. CD Polymnie-Intégral distribution (2007).
source : wikipédia