Johannes Tinctoris (né en 1435, décédé en 1511) était un compositeur flamand et un théoricien de la musique de lJohannes Tinctoris (né en 1435, décédé en 1511) était un compositeur flamand et un théoricien de la musique de la Renaissance. Il est avéré qu'il a fait ses études à Orléans, en étant maître de chaire. Il fut aussi probablement maître de chaire à Chartres. Comme il fut employé à la cathédrale de Cambrai durant quatre mois (en 1460), on a spéculé sur le fait qu'il ait étudié avec Guillaume Dufay, qui passa la dernière partie de sa vie dans cette ville. Même si ces spéculations sont difficilement vérifiables, il est à peu près certain que Tinctoris rencontra le doyen de l'école bourguignonne. Tinctoris partit à Naples en 1472. Il passa une grande partie de la fin de sa vie en Italie.
Tinctoris écrivit de nombreux ouvrages consacrés à l'écriture de la musique. Même si ses travaux ne brillent pas par leur originalité (Tinctoris s'inspire fortement d'écrivains l'ayant précédé, comme Boethius, Isidore de Séville ou d'autres), ils nous dressent un instantané très détaillé des techniques et des procédures utilisées par les compositeurs de l'époque. Il écrivit le premier dictionnaire des termes musicaux (Diffinitorium musices); un ouvrage sur les caractéristiques des modes de musique; ainsi qu'un traité sur les proportions; et un livre consacré au contrepoint, particulièrement utile durant cette période charnière entre Dufay et Josquin Des Prés, où se développent les contrepoints internes (voice leading en anglais) et les harmonies. Les écrits de Tinctoris influencèrent les compositeurs et les autres théoriciens de la musique de la Renaissance. Comme la plupart des intellectuels de la Renaissance, Tinctoris s'intéressait à tous les domaines de la connaissance. Il était connu comme clerc, poète, mathématicien, et comme homme de loi ; une source le décrit même comme un peintre accompli. La Renaissance. Il est avéré qu'il a fait ses études à Orléans, en étant maître de chaire. Il fut aussi probablement maître de chaire à Chartres. Comme il fut employé à la cathédrale de Cambrai durant quatre mois (en 1460), on a spéculé sur le fait qu'il ait étudié avec Guillaume Dufay, qui passa la dernière partie de sa vie dans cette ville. Même si ces spéculations sont difficilement vérifiables, il est à peu près certain que Tinctoris rencontra le doyen de l'école bourguignonne. Tinctoris partit à Naples en 1472. Il passa une grande partie de la fin de sa vie en Italie. Tinctoris écrivit de nombreux ouvrages consacrés à l'écriture de la musique. Même si ses travaux ne brillent pas par leur originalité (Tinctoris s'inspire fortement d'écrivains l'ayant précédé, comme Boethius, Isidore de Séville ou d'autres), ils nous dressent un instantané très détaillé des techniques et des procédures utilisées par les compositeurs de l'époque. Il écrivit le premier dictionnaire des termes musicaux (Diffinitorium musices); un ouvrage sur les caractéristiques des modes de musique; ainsi qu'un traité sur les proportions; et un livre consacré au contrepoint, particulièrement utile durant cette période charnière entre Dufay et Josquin Des Prés, où se développent les contrepoints internes (voice leading en anglais) et les harmonies.
Les écrits de Tinctoris influencèrent les compositeurs et les autres théoriciens de la musique de la Renaissance. Comme la plupart des intellectuels de la Renaissance, Tinctoris s'intéressait à tous les domaines de la connaissance. Il était connu comme clerc, poète, mathématicien, et comme homme de loi ; une source le décrit même comme un peintre accompli.
source : wikipédia