Joseph Joachim Raff est un compositeur germano-suisse, né le 27 mai 1822 à Lachen en Suisse et décédé le 24 juin 1882 à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne. Fils d'un père allemand orginaire du Wurtemberg et émigré en Suisse et d'une mère suisse originaire de Schwyz, il devient instituteur dès 1840. Devenu ami du Maître de Chapelle de Zürich Franz Abt, il décide de devenir compositeur en autodidacte et envoie ses premières pièces pour piano à Felix Mendelssohn-Bartholdy qui les recommande vivement à son éditeur en 1843. En 1845, Raff fait la connaissance de Franz Liszt qui l'invite en Allemagne. Il devient son secrétaire particulier de 1850 à 1856. C'est également à cette période qu'il devient l'ami de Hans von Bülow qui deviendra l'un des chefs d'orchestre les plus renommés de son temps.
Après cette date, il donne des leçons de piano et d'harmonie afin de gagner sa vie. En 1877, nommé premier directeur du Hochsches Konservatorium de Francfort-sur-le-Main, il donne des cours de composition à Edward MacDowell notamment. Sa Symphonie nº 1 obtient le premier prix de la Wiener Gesellschaft der Musikfreunde, devançant les symphonies de compositeurs réputés tels que Carl Reinecke ou Robert Volkmann.
Forte de 214 opus, son oeuvre touche à tous les genres musicaux :
Symphonies:
Symphonie nº 1 « An das Vaterland », op. 96 (1861)
Symphonie nº 2, op. 140 (1866)
Symphonie nº 3 « Im Walde », op. 153 (1869)
Symphonie nº 4, op. 167 (1871)
Symphonie nº 5 « Lenore », op. 177 (1872)
Symphonie nº 6, op. 189 (1873)
Symphonie nº 7 « In den Alpen », op. 201 (1875)
Symphonie nº 11 « Der Winter », op. 214 (1876)
Symphonie nº 8 « Frühlingsklänge », op. 205 (1876)
Symphonie nº 9 « Im Sommer », op. 208 (1878)
Symphonie nº 10 « Zur Herbstzeit », op. 213 (1879)
Suites pour orchestre:
Suite nº 1, op. 101 (1863)
Suite « Italian », WoO.36 (1871)
Suite nº 2 « In ungarischer Weise », op. 194 (1874)
Suite « Aus Thüringen » (1877)
Autres œuvres orchestrales:
Musique de scène pour « Bernhard von Weimar », WoO.17 (1854)
Ouverture « Ein feste Burg ist unser Gott », op. 127 (1854)
Ouverture de concert, op. 123 (1862)
Ouverture du Jubilée, op. 103 (1864)
Ouverture « Fest », op. 117 (1864)
Festmarch, op. 139 (1867)
Sinfonietta pour instruments à vent, op. 188 (1873)
Orchestration de la Chaconne de la Partita nº 2 pour violon de Bach, WoO.40 (1873)
Arrangement de la Suite anglaise de Bach, WoO.42 (1874)
Rapsodie pour orchestre « Abends », op. 163b (1874)
Elégie pour orchestre, WoO49 (1879)
Prélude orchestral à « la Tempête » de Shakespeare, WoO50 (1879)
Prélude orchestral à « Macbeth » de Shakespeare, WoO51 (1879)
Prélude orchestral à « Roméo et Juliette » de Shakespeare, WoO52 (1879)
Prélude orchestral à « Othello » de Shakespeare, WoO53 (1879)
Grande fugue pour orchestre, WoO.57 (1882)
Concertos:
Konzerstück « Ode au printemps », op. 76 (1857)
Cavatine pour violon et orchestre, op.85 (1859)
Concerto pour violon nº 1, op.161 (1871)
Concerto pour piano op.185 (1873)
Concerto pour violoncelle nº 1, op.193 (1874)
Suite für Klavier und Orchester Es-Dur op.200 (1875)
Concerto pour violoncelle nº 2, WoO 45 (1876)
Concerto pour violon nº 2, op.206 (1877)
Opéras:
König Alfred, d'après un livret en 4 actes de Gotthold Logau, WoO 14 (1848-50)
Samson, d'après un livret en 5 actes de Joachim Raff, WoO.21 (1853-57, revisé en 1865)
La Parole, d'après un livret en 3 actes de Joachim Raff, WoO 30 (1868)
Dame Kobold, d'après un livret en 3 actes de Paul Reber nach Calderon, op.154 (1869)
Benedetto Marcello, d'après un livret en 3 actes de Joachim Raff, WoO47 (1877-78 )
Die Eifersüchtigen, d'après un livret en 3 actes de Joachim Raff, WoO 55 (1881-82 )
Musique de chambre :
Très nombreuse, parmi lesquels
9 quatuors à cordes
3 Suites pour quatuor à cordes, dont Die schöne Müllerin
4 Trios
Sinfonietta pour 10 instruments à vent op 188
Octuor à cordes op 176
Sextuor à cordes op 178
Quintette pour piano et cordes op 107
des Sonates et suites pour violon et piano, violoncelle et piano...
Nombreuses oeuvres pour piano, des mélodies, etc...
Source : d'après Wikipedia avec modifications de mon crû