Dominique Enon est un hautboïste français, né en 1962 à Thouars (Deux-Sèvres) dans une famille de musiciens.
Il commence ses études musicales à six ans avec le piano puis les percussions. Depuis sa prime enfance, Dominique fut attiré par le hautbois et s'imprégna de cet instrument à travers les interprétations de Pierre Pierlot, Lajos Lencsés, Maurice Bourgue et de Léon Goosens. Il se décide alors et poursuit alors sa formation au conservatoire de musique de Viroflay (Yvelines) dans la classe de hautbois de Bertrand Grenat, hautboïste à l'Orchestre national de France. Il devient alors son élève particulier afin de d'accélérer sa formation. Son attirance pour la musique baroque le conduit à rencontrer Arnaud Riffet, organiste de la cathédrale Sainte-Croix d'Orléans. Dominique et Arnaud se retrouvent alors régulièrement pour des concerts en France. De nombreux voyages le conduisent loin de métropole et il convie alors son ami Arnaud pour des rencontres musicales mais aussi des concerts à Nouméa et Saint-Pierre-et-Miquelon. Il rejoint d'abord en 1998 l'Orchestre symphonique d'Orsay puis l'ensemble Pachelbel de Versailles comme 1er hautbois. Il participe ensuite en 1990 à la création de l'orchestre de l'Assemblée Nationale dirigée par Bénédicte Filone. Il travaille étroitement avec le musée des instruments à vent de La Couture-Boussey où il participe aux recontres annuelles. Il enchaine les concerts, tant comme hautboïste d'orchestre qu'en duo - hautbois et orgue - ou en quintette à vent mais il cherche surtout à partager sa passion pour le hautbois avec les plus jeunes pour créer des vocations. Ses nombreux voyages dans le Pacifique le conduisent jusqu'au sein des tribus néocalédonniennes où il enseigne la musique et partage un échange culturel passionnant. Jennifer Paull, certainement une des plus grandes spécialiste du hautbois d'amour s'intéresse de près à l'action que mène Dominique. Leur recontre va permettre à Dominique de croiser le chemin du compositeur néo-zélandais Edwin Carr (1926-2003) en 1998. Ce dernier qui composait pour Jennifer va alors lui dédié plusieurs œuvres pour hautbois {trio à vent - élégie pour hautbois et piano , pièces pour hautbois et orgue }. Edwin Carr, lui dédiera surtout sa dernière œuvre, un concerto pour hautbois et orchestre. Toujours en 1998, il travaille en trio avec le bassoniste anglais Peter Dawson et la flûtiste Armelle Orvas. Son engagement pour les jeunes musiciens va le conduire à réaliser et faire éditer un outil pédagogique - Le disque des tonalités - en 1999. Ce support pédagogique est maintenant reconnu dans de nombreuses écoles de musique. En 2003 son ami et compositeur britannique Geoffrey Grey lui dédira une œuvre pour hautbois et piano. Geoffrey Grey va d'ailleurs travailler sur la dernière œuvre d'Edwin Carr avec qui il partagea son enfance, afin de réaliser la réduction pour piano du concerto pour hautbois et orchestre. Geoffrey Grey partage toujours avec Dominique des liens musicaux qui lui ont permis d'être édité en France en 2004. Retiré en Seine et Marne, ce hautboïste poursuit son action auprès des plus jeunes afin de leurs faire découvrir la famille des hautbois. Dominique Enon joue exclusivement sur les hautbois Marigaux.
source : wikipédia