Luciano Pavarotti est né à Modène le 12 Octobre 1935 à Modène. C'est l'un des ténors les plus connus au monde, non seulement dans le monde de l'opéra, mais à travers tous les genres.
Il est issu d'une famille d'un milieu modeste, d'un père et d'une mère boulangers. Il a quatre filles, trois avec sa première femme Auda (1962), (1964), (1976); et une avec sa deuxième épouse Nicoletta Mantovani (première assistante/secrétaire): Alice (janvier 2003). Il est aussi devenu grand-père (avril 2002).
Sa carrière à l'opéra débute concrètement le 29 avril 1961 avec le rôle de Rodolfo dans La Bohème, en Émilie-Romagne. Dès ce triomphe, Luciano Pavarotti commence à se faire un nom dans toute l'Europe. Les choses évoluent très vite lorsque, un certain soir de 1963, on lui propose de remplacer à pied levé le ténor Giuseppe Di Stefano: le public du Covent Garden de Londres est sous le choc. Luciano Pavarotti a relevé le défi de main de maître. La Scala de Milan lui ouvre ses portes en 1965 grâce au majestueux chef d'orchestre Herbert von Karajan à qui il dit tout devoir.
Il fait ses débuts en Amérique en février 1965 avec le Great Miami Opera aux côtés de Joan Sutherland. Peu de temps après, le 28 avril, il fait ses débuts à la Scala de Milan dans La Bohème. Après une tournée élargie jusqu'en Australie il retourne à la Scala où il ajoute Tebaldo à son répertoire le 26 mars 1966, avec Giacomo Aragall en Roméo. Son premier Tonio prend place au Covent Garden le 2 juin 1966. Le 20 novembre 1969, il triomphe dans I Lombardi à Rome: c'est aussi son premier opéra enregistré et par la suite mis en vente; il comprend aussi des airs de Donizetti et Verdi. Sa grande notoriété aux États-Unis s'amorce le 17 février 1972, avec l'œuvre de Donizetti, "La fille du régiment" au Metropolitan Opera de New York. C'est dans ce même opéra que le maestro effectue avec une facilité déconcertante les neuf contre-ut propres à l'œuvre: cela se termine avec un record dans le monde du lyrisme, quand on sait que Luciano Pavarotti effectua 17 rappels sur la scène de l'opéra. Dès lors, ce succès au Metropolitan Opera est une référence dans la carrière de Luciano Pavarotti et l'opéra est de nombreuses fois télévisé. Ainsi, sa diffusion en mars 1977 dans "Live from the Met telecat"" crée la plus grosse audience jamais obtenue pour un opéra télévisé. Pavarotti gagne parallèlement à ce succès de nombreux Grammy Awards et des disques d'or pour ses performances.Au début des années 80, il crée "The Pavarotti International Voice Competition" pour les jeunes chanteurs, et, à l'issue de chaque concours un récital où il chante avec les gagnants. Ainsi, en 1982, il chante sur des extraits de La Bohème et Un ballo in Maschera. Pour célébrer ses 25 ans de carrière, il invite les gagnants des concours en Italie pour un récital où il interprète des airs tirés de La Bohème, à Modena et à Gênes et ensuite, en Chine; il termine cette tournée au Great Hall of the people devant 10 000 personnes et reçoit un standing ovation pour les neuf contre-ut effectués avec aisance. Le troisième concours, en 1989, s'effectue sur des airs de l'Elisir d'Amore et un ballo in maschera. Le vainqueur du cinquième concours accompagne Pavarotti dans un récital à Philadelphie en 1997.
Pour Luciano Pavarotti, l'année 1990 représente un tournant de sa reconnaissance internationale; cela débute lors de la coupe du monde de football en 1990 en Italie, l'air "Nessun Dorma" de l'opéra Turandot de Puccini devient l'air officiel du championnat mondial. Tout au long des années 90, Pavarotti se produit dans de nombreux concerts "en plein air"; ainsi, le concert de Hyde Park à Londres attire une audience record de 150 000 spectateurs. En juin 1993, plus de 500 000 spectateurs et plus d'un million de télespectateurs asistent au spectcle du maestro en direct de Central Park à New York.
Cependant, l'ascension de Luciano Pavarotti vers la célébrité n'est pas sans difficultés. Il gagne très vite dans le monde de l'opéra, le sobriquet de "roi des annulations": en effet, de par sa santé relativement fragile, Luciano Pavarotti est amené a décommander certains opéras. Cela provoque des problèmes avec certaines maisons d'opéra, comme le Lyric Opéra of Chicago avec lequel il entretient de très mauvaises relations.
En 2002 Pavarotti se sépare de son manager de 36 ans, Herbert Breslin. La séparation virulante, est suivie en 2004 de la publication d'un livre de Breslin intitulé "Le Roi et Moi", vu par beaucoup comme une œuvre en grande partie critiquable. Son habileté à lire la musique et à apprendre les rôles, sa conduite personnelle sont remises en question. Dans une interview en 2005 avec Jeremy Paxman sur la BBC, Luciano Pavarotti rejette l'idée selon laquelle il ne pourrait pas "déchiffrer" la musique, bien qu'il reconnaisse qu'il a parfois des difficulté à suivre les orchestres lorsqu'il interprète des rôles.
Plus récemment, il s'est marié avec son assisstante, Nicoletta Mantovani, qui lui a donné deux jumelles. À cause de complications au moment de la naissance, seulement l'une d'elles a survécu, Alice. Pavarotti commence sa tournée d'adieu en 2004, à l'âge de 69 ans, en chantant pour la dernière fois les airs les plus chers et précieux de l'opéra à travers le monde.
Pavarotti donne sa dernière performance à l'opéra au Metropolitan Opera le 13 mars 2004 pour laquelle il reçoit 12 minutes d'ovation dans le rôle du peintre Mario Cavaradossi de la Tosca de Giacomo Puccini. Le 1er décembre 2004, il détermine les 40 villes dans lesquelles il effectuera sa tournée d'adieu, produite par Harvey Goldsmith.
Le 10 février 2006, Pavarotti interprète Nessun Dorma à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques d'hiver 2006 à Turin en Italie. L'acte final de la cérémonie d'ouverture lui est reservé, sa performance reçoit ainsi la plus longue et la plus importante ovation de la nuit par un public venu du monde entier. Cependant, notons que l'air avait du être transposé à une vitesse plus lente, étant donné son âge avancé.En 2002 Pavarotti se sépare de son manager de 36 ans, Herbert Breslin. La séparation virulante, est suivie en 2004 de la publication d'un livre de Breslin intitulé "Le Roi et Moi", vu par beaucoup comme une œuvre en grande partie critiquable. Son habileté à lire la musique et à apprendre les rôles, sa conduite personnelle sont remises en question. Dans une interview en 2005 avec Jeremy Paxman sur la BBC, Luciano Pavarotti rejette l'idée selon laquelle il ne pourrait pas "déchiffrer" la musique, bien qu'il reconnaisse qu'il a parfois des difficulté à suivre les orchestres lorsqu'il interprète des rôles.
En 2002 Pavarotti se sépare de son manager de 36 ans, Herbert Breslin. La séparation virulante, est suivie en 2004 de la publication d'un livre de Breslin intitulé "Le Roi et Moi", vu par beaucoup comme une œuvre en grande partie critiquable. Son habileté à lire la musique et à apprendre les rôles, sa conduite personnelle sont remises en question. Dans une interview en 2005 avec Jeremy Paxman sur la BBC, Luciano Pavarotti rejette l'idée selon laquelle il ne pourrait pas "déchiffrer" la musique, bien qu'il reconnaisse qu'il a parfois des difficulté à suivre les orchestres lorsqu'il interprète des rôles.
Il reçoit le Kennedy Center Honors en 2001 et détient actuellement deux records Guinness: un pour avoir reçu le plus de rappels, soit 165, et le deuxième pour les meilleures ventes mondiales d'album classique (concert des trois ténors/record partagé avec Placido Domingo et José Carreras).
C'est au cours de ces fameux concerts en plein air que Pavarotti a chanté avec les plus grands chanteurs de ce monde autant dans le lyrique que dans la variété voire même jusqu'au rap.
Le 7 juillet 1990 que Pavarotti rejoint les ténors espagnols Placido Domingo et José Carreras pour former le trio lyrique le plus connu au monde. Ainsi, pour fêter la Coupe du monde de football qui se déroule en Italie, les trois ténors interprètent, devant les anciens Thermes de Caracalla à Rome, les airs d'opéra les plus connus, sous la direction du grand chef d'orchestre Zubin Mehta. Ce concert est devenu le support audio lyrique le plus vendu au monde.
En 1994 les trois ténors se rejoignent à nouveau, toujours pour la Coupe du monde de football, cette fois à Los Angeles, devant plus d'un million de spectateurs et téléspectateurs, toujours sous la baguette du chef d'orchestre Zubin Mehta.
Et puis en 1998, année où la Coupe du monde de football s'est établie en France, les trois ténors choisissent la Tour Eiffel pour leur concert, sous un majestueux décor signé par le producteur Tibor Rudas. Ce concert se fait sous la direction du pianoste virtuose et remarquable chef d'orchestre James Levine. Ils sont en direct devant un public cent fois plus important que celui de Rome, soit deux milliards de téléspectateurs dans le monde entier.
Ce qui donnait un tour nouveau à la grande tradition était cette rencontre unique, qui démontrait aussi que la grandeur se présente sous des formes différentes. José Carreras a toujours incarné le charme, et la douceur de sa voix est à l'image de son physique; Placido Domingo, dont le timbre sombre va de pair avec une noblesse naturelle, est synonyme de puissance dramatique; Luciano Pavarotti, dont la personnalité démesurée est à la hauteur de sa voix conquérante, possède un éclat qui lui est propre. En somme, un trio au comble de la perfection.
Remarquons aussi que les enregistrements audios et vidéos de ces concerts ont été vendus en nombre largement supérieur à ceux des Rolling Stones ou d'Elvis Presley.
Son tour de chant ne s'arrête pas aux majestueux concerts des trois ténors, loin de là! Comme tout grand ténor qui se respecte, Luciano Pavarotti voue une grande partie de son temps aux concerts de charité et aux actions humanitaires. Ainsi, de 1992 à 2002, on peut compter jusqu'à sept concerts à portée humanitaire appelés Pavarotti and Friends. Tous ces concerts ont eu lieu en direct de la "piazza grande" de sa ville natale: Modena, en Italie.
Cependant, ces derniers concerts n'ont pas qu'une portée caritative; ils permettent aussi à Pavarotti de s'exprimer dans un autre domaine que le sien : la variété; il a chanté avec les plus grandes voix de ce monde Elton John, Celine Dion, Joe Cocker, Sting... en tout, plus de 100 chanteurs, de tous horizons (jazz, gospel, rap, variété, ou encore, opéra). Par le biais de ces concerts, Pavarotti a permis à des millions de personnes novices dans le monde de l'opéra, d'entendre certains des plus grands airs d'opéra. Luciano Pavarotti est reconnu comme le premier ténor au monde à avoir réussi à si bien démocratiser l'opéra auprès du grand public.
Bien que beaucoup de personnes attribuent la réussite de Pavarotti à sa bonne étoile, on peut aussi remarquer que sa vie fut souvent jalonnée d'obstacles.
Dès l'âge de 12 ans, Luciano Pavarotti a frôlé la mort : il avait attrapé le tétanos et était dans le coma. Lorsqu'il raconte cette anecdote, il dit que lorsqu'il a repris conscience, il a entendu des gens discuter autour de son lit. Ils disaient qu'il avait déjà reçu les derniers sacrements à trois reprises, que le prêtre reviendrait le lendemain, mais que, selon les médecins, il ne passerait pas la nuit.
Il y a ensuite tous ses problèmes de poids qui le complexent fréquemment. Il est depuis l'âge de trente ans victime de surpoids, ce qui l'oblige à faire constamment des régimes à base d'eaux minérales et de fruits. Ces conditions lui posent souvent des problèmes, surtout maintenant qu'il a atteint un âge plus avancé. Ainsi, il a dû à plusieurs reprises subir des opérations aux genoux et au dos. Et récemment, le maestro a dû annuler une série de concerts de son "farewell tour" à cause de problèmes de santé. Cependant, les dernières nouvelles parlent d'un homme très en forme, qui se dit impatient de revoir la scène et le public.
Luciano Pavarotti est réputé pour être un très bon cuistot et lorsqu'on lui parle de nourriture, il dit qu'il doit tout cela à son enfance et notamment à sa mère surnommée la "Mamma". Aussi, pour l'anecdote, lorsque Luciano Pavarotti se rend dans des hôtels, il demande à remballer la nourriture qu'il n'a pas consommée. Quant on le lui rappelle , il qualifie cette réaction "d'habitude de pauvres".
La superstition est aussi une croyance qui occupe une grande partie de la vie de Luciano Pavarotti; ainsi, lorsqu'il voit un chat noir traverser le rue, il essaie de se persuader qu'il était blanc. Ses proches ont souvent confié aux médias que, lorsque Pavarotti arrive sur scène, il a un clou tordu en poche qu'il a préalablement déniché sur la scène ou auprès des machinistes!
Aussi étonnant que cela puisse être, le "maître des contre-ut" n'a jamais su déchiffrer de partitions de musique bien qu'il arrive à suivre les orchestres. Il se justifie en disant que, sans les partitions, il ne fait qu'écouter les autres prestations (souvent par Enrico Caruso dont il a toujours admiré la voix exceptionnelle) et peut ainsi avoir une plus grande liberté d'interprétation sur scène et vocalement.
Enfin, pour les inconditionnels de Pavarotti, un élément incontournable: son écharpe. Il s'agit certainement de "l'outil de travail" auquel il tient le plus car pour lui, cette écharpe fait partie de sa vie depuis le début de sa carrière. Elle accompagne donc le maestro à toutes les représentations, que ce soit en coulisse, pour les récitals où le smoking est obligatoire, sur scène, ou pour les concerts "Pavarotti and friends". Elle lui a été offerte aux débuts de sa carrière (certainement par un proche). Il fait en sorte de la laver tous les soirs et y voue un soin hors du commun. Il la porte en toutes saisons même l'été en pleine canicule! Il dit d'ailleurs: "Quitte à passer pour un fou, je préfère me protéger la voix que de risquer de tomber malade".
source : wikipédia
site officiel :
http://www.lucianopavarotti.com/noflash.html