Édith naît le 19 décembre 1915 à Paris au 72 rue de Belleville dans le 20e arrondissement de Paris. Enfant du spectacle, née dans la misère, fille de Louis Alphonse Gassion, artiste de cirque contorsionniste (né à Castillon dans le Calvados en Normandie le 10 mai 1881) et d'Annetta Maillard (1895-1945), chanteuse de rue d’origine italo-algérienne. Toute petite, sa mère, trop misérable pour l'élever, la confie à sa grand-mère maternelle, Aïcha Saïd Ben Mohammed (1876-1930) originaire de Kabylie, avant que son père, juste avant de partir pour le front de la première guerre mondiale, ne la confie à sa grand mère paternelle (patronne d'une maison close à Bernay en Normandie) où Édith est élevée par les prostituées de la maison. À la fin de la première guerre mondiale, son père est démobilisé et la reprend avec lui, pour vivre la vie d'artiste de petits cirques itinérants, puis la vie d'artiste de rue indépendant et misérable. Édith révèle son talent et sa voix d'exception de chanteuse de chansons populaires dans la rue avec son père, à l'image de sa mère. En 1933, âgée de 18 ans, avec son amant Louis Dupont, elle a une fille, Marcelle, qui décède d'une méningite foudroyante à l'âge de deux ans en 1935. En 1935, elle est découverte dans la rue par Louis Leplée, gérant du cabaret chic Le Gerny's situé sur l'avenue des Champs-Élysées. Il l'invite à se produire sous le nom d'artiste de « la Môme Piaf » qui, en argot, signifie « petit oiseau ». Et c'est le succès. Son talent et sa voix hors norme sont remarqués entre autre par le compositeur Raymond Asso et par sa future fidèle grande amie Marguerite Monnot, compositeur et pianiste virtuose qui l'accompagnera toute sa carrière et lui composera les musiques de Mon légionnaire, Hymne à l'amour, Milord et Amants d'un jour. En 1936, elle enregistre son premier disque Les Mômes de la cloche chez Polydor et connaît un succès médiatique immédiat mais, en avril, Louis Leplée est retrouvé assassiné à son domicile parisien. Il se révèle faire partie des milieux scandaleux du banditisme de Pigalle ce qui précipite Édith dans le scandale et l'anéantissement médiatique et la renvoie d'où elle est venue, la rue et les petits cabarets de misère. Elle reprend contact avec le compositeur Raymond Asso (auteur de Mon légionnaire et Le Fanion de la Légion, créés par Marie Dubas en 1935 que Piaf reprend début 1937) qui devient son Pygmalion et son amant. Il la prend en main et la coache pour en faire une chanteuse professionnelle de Music-Hall. En 1937, Édith débute sa carrière de Music-Hall en mars à l'ABC à Paris où elle devient immédiatement une immense vedette de la chanson française, aimée du public et diffusée à la radio. En 1940, elle joue avec succès au théâtre la pièce Le Bel Indifférent que Jean Cocteau a écrite pour elle. Elle poursuit au cinéma dans le film Montmartre sur Seine de Georges Lacombe. Au printemps 1944, elle se produit au Moulin Rouge où le tout jeune chanteur de Music-Hall Yves Montand passe en première partie de son spectacle. C'est le coup de foudre entre les deux artistes et Édith Piaf déjà célèbre et adulée, croqueuse d'hommes, entreprend d'initier son nouvel amant aux ficelles du métier et à la vie d'artiste. Elle va lui présenter des gens importants du moment du monde du spectacle : Joseph Kosma, Henri Crolla, Loulou Gasté, Jean Guigo, Henri Contet, Louiguy, Marguerite Monnot, Bob Castella, Francis Lemarque... En 1945, elle écrit La Vie en rose, sa chanson la plus célèbre et joue à la Comédie-Française. Yves Montand devient à son tour une star du music-hall. Montand débute au cinéma aux côtés d'Édith Piaf dans Étoile sans lumière puis il obtient son grand premier rôle dans Les Portes de la nuit de Marcel Carné. Ils partent en tournée jusqu'en 1946, l'année où ils se séparent. En 1948, alors qu'elle est en tournée triomphale à New York, elle vit la grande histoire d'amour de sa vie avec le boxeur français d'origine marocaine Marcel Cerdan qui devient champion du monde de boxe des poids moyens le 21 septembre 1948 et qui meurt tragiquement dans un accident d'avion le 28 octobre 1949 sur le vol Paris New-York alors qu'il venait la rejoindre. Anéantie par la souffrance, Édith Piaf devient accro aux hautes doses de morphine. Elle chantera son grand succès Hymne à l'amour en sa mémoire. En 1951, le jeune auteur-compositeur Charles Aznavour devient son « homme à tout faire », secrétaire, chauffeur et confident. En 1948, alors qu'elle est en tournée triomphale à New York, elle vit la grande histoire d'amour de sa vie avec le boxeur français d'origine marocaine Marcel Cerdan qui devient champion du monde de boxe des poids moyens le 21 septembre 1948 et qui meurt tragiquement dans un accident d'avion le 28 octobre 1949 sur le vol Paris New-York alors qu'il venait la rejoindre. Anéantie par la souffrance, Édith Piaf devient accro aux hautes doses de morphine. Elle chantera son grand succès Hymne à l'amour en sa mémoire. En 1951, le jeune auteur-compositeur Charles Aznavour devient son « homme à tout faire », secrétaire, chauffeur et confident. En 1952, elle épouse le célèbre chanteur français Jacques Pills le 29 juillet, avec pour témoin l'actrice Marlène Dietrich, puis divorce en 1956. En 1953, elle entame une cure de désintoxication puis devient une immense vedette de Music-Hall dans le monde entier et en particulier aux États-Unis où elle fait un triomphe en 1956 au Carnegie Hall de New York, dont elle devient une habituée. Elle connaît une histoire d'amour avec Georges Moustaki (Jo) qu'elle lance dans la chanson et avec qui elle a un grave accident de voiture en 1958, ce qui fait empirer son mauvais état de santé et sa dépendance à la morphine. Elle enregistre la chanson Milord dont il est l'auteur, l'un des immenses succès d'Édith Piaf. En 1959, Édith s'effondre sur scène durant une tournée à New York. Elle subit de nombreuses opérations chirurgicales et revient à Paris en piteux état sans Georges Moustaki qui l'a quittée en route. En 1961, Édith Piaf, à la demande de Bruno Coquatrix donne une série de concerts parmi les plus mémorables et émouvants de sa carrière à l'Olympia de Paris menacé de disparition par des problèmes financiers. C'est dans sa salle de spectacle de prédilection qu'elle interprète Non, je ne regrette rien, une chanson qui lui colle à la peau et que Charles Dumont vient de lui écrire. Elle sauve l'Olympia et Bruno Coquatrix lui en est très reconnaissant. Elle a du mal à se tenir debout, à bouger et chante sous perfusion importante de morphine. En 1962, âgée de 47 ans, épuisée, malade et droguée, elle épouse Théo Sarapo le 9 octobre, un jeune et beau chanteur âgé de 26 ans et déclare qu'elle a parfois l'impression qu'il est en fait « un fils qui veille sa vieille mère malade ». Ils chantent en duo À quoi ça sert l'amour ?. Début 1963, elle enregistre sa dernière chanson L'Homme de Berlin. Piaf était animée d'une volonté qu'elle devait à sa foi. En 1963, Édith Piaf décède le 10 octobre à Plascassier (un hameau de Grasse) dans les Alpes-Maritimes à l'âge de 47 ans usée par les abus de la vie, la morphine et par beaucoup de souffrance de toute une vie. Son transport vers Paris fut organisé clandestinement et dans l'illégalité. Son décès est annoncé officiellement le 11 octobre à Paris le même jour que celui de son ami le cinéaste Jean Cocteau, et ses obsèques ont lieu au cimetière du Père Lachaise à Paris avec les derniers hommages d'une immense foule d'admirateurs. La légende raconte que Cocteau (avec lequel Édith entretenait alors une correspondance assidue) s'est éteint en apprenant la nouvelle de son décès. Son dernier mari Théo Sarapo, mort dans un accident de voiture en 1970, est enterré avec elle. Personnalité et voix de la chanson française hors du commun, elle reste l'une des chanteuses françaises les plus célèbres du monde et aura lancé avec succès quelques chanteurs. Le Musée Édith Piaf lui est dédié, rue Crespin du Gast dans le 11e arrondissement de Paris.
Ses filmshttp://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Maurice_de_Canonge&action=editles films qui lui sont consacréshttp://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Jane_Lapotaire&action=editAutobiographie Édith Piaf : Ma vie.
Témoignages Denise Gassion et Robert Morcet : Édith Piaf secrète et publique, Ergo press, Issy-les-Moulineaux, 1988, 127 pages.
Bernard Marchois : Édith Piaf, TF1 Éditions, Paris, 1995.
Marcel Cerdan jr. : Édith Piaf et moi, Éditions Flammarion, Paris, 2000.
Édith Piaf et Marcel Cerdan : Moi pour toi - Lettres d'amour, Le Cherche Midi Éditeur, Paris, 2002, 176 pages.
Ginou Richer : Mon amie Édith Piaf, Instantané Éditions, Paris, 2004, 280 pages.
Biographies Pierre Hiégel : Édith Piaf, Éditions de l'Heure, Monaco, 1962.
Simone Berteaut : Piaf, récit, Éditions Robert Laffont, Paris, 1969 (réédition 1993), 462 pages.
William Laurent : Édith Piaf, F. Loucrani, Collection Numéro 1, Paris, 1983, 114 pages.
Margaret Crosland : Piaf, Éditions Hodder and Stoughton, Londres, 1985, 240 pages.
David Bret : The Piaf legend, Robson Books, Londres, 1988, 188 pages.
Monique Lefèvre : Piaf, Télérama Hors série n°47, Paris, 1993, 98 pages.
Marc Bonel et Danielle Bonel : Édith Piaf, le temps d'une vie, Éditions de Fallois, Paris, 1993, 344 pages.
Pierre Duclos et Georges Martin : Piaf, Le grand livre du mois, Paris, 1993, 383 pages.
Dominique Grimault et Patrick Mahé : Piaf-Cerdan : un hymne à l'amour, 1946-1949, Éditions de la Seine, Paris, 1993.
Louis Valentin : Piaf, Éditions Plon, Paris, 1993.
André Larue : Édith Piaf, l'amour toujours, Éditions Michel Lafon, Paris, 1993, 119 pages.
Jean Noli : Piaf secrète, Éditions L'Archipel, Paris, 1993, 218 pages (rééd. 2003).
Pierre Duclos et Georges Martin : Piaf, biographie, Éditions du Seuil, Paris, 1995, 544 pages
Sophie Troubac : Édith Piaf, l'hymne à l'amour, Éditions Sauret, Monaco, 1995, 237 pages.
Frédéric Perroud : Marcel Cerdan-Édith Piaf : le bel amour, Éditions Acropole, Paris, 1999, 166 pages.
François Levy : Passion Édith Piaf la môme de Paris, Éditions Textuel, Paris, 2003, 192 pages.
Jean-Dominique Brierre : Édith Piaf : « Sans amour on n'est rien du tout », Éditions Hors collection, Paris, 2003, 167 pages.
David Lelait-Helo : Sur un air de Piaf, Éditions Payot, Paris, 2003, 331 pages.
source : wikipédia