Opéra en 3 actes de Nikolaï Rimski-Korsakov sur un livret de V Bielski d'après Pouchekine.
Créé à Moscou, le 7 octobre 1909.
Personnages
le tsar Dodon (basse)
le tsarévitch Aphron (baryton)
le tsarévitch Gvidon (ténor)
l'Astrologue (ténor)
Polkan (basse)
la reine de Chemakha (soprano)
Amelfa (alto)
la voix du Coq d'or (soprano)
Les intentions satiriques du compositeur envers le tsarisme sont indiscutables : cet opéra, composé une dizaine d'années avant la révolution de février 1917, montre que Rimski sentait venir l'orage. La censure en interdit la représentation du vivant du compositeur.
'Le Coq d'or' est un des seuls opéras de Rimski-Korsakov joué en Occident, mais d'une fréquence relativement limitée.
En 1914, Michel Fokine chorégraphie un ballet sur la musique de Rimski-Korsakov pour les Ballets russes de Serge de Diaghilev.
Enregistrements
Au niveau des enregistrements, on note six versions dont trois réalisées en studio :
Il faut préciser que les opéras de Rimski-Korsakov sont peu enregistrés et s'exportent mal en Occident. Dès qu'ils le sont, ils demeurent pour la plupart introuvables...
Orchestre de la RAI (Freccia) (live de 1960) : cette version, chantée en italien (puristes s'abstenir!) est passable : l'orchestre et les chanteurs sont d'un niveau acceptable, sans plus; le son est plutôt précaire.
Orchestre de la radio de Moscou (Akoulov & Kovaliov) (studio de 1962) : cette version reste la référence : excellence de l'orchestre, des choeurs et des chanteurs (notamment Pitchaïev); le son est plus que satisfaisant pour l'époque.
Orchestre de l'Opéra de New York (Rudel) (live de 1971) : cette version, chantée en anglais (puristes, passez votre chemin) est surtout intéressante pour entendre la reine de Chemakha (Beverly Sills); malheureusement, les conditions techniques sont relativement médiocres.
Orchestre de l'Opéra de Sofia (Manolov) (studio de 1985) : cette version est une des seules sur le marché actuellement. L'interprétation ne marque pas les esprits (orchestration un peu plate et qualité des chanteurs trop variables); en revanche, les amateurs de DDD (digital) seront comblés par la qualité sonore.
Orchestre philharmonique de Moscou (Kitaenko) (studio de 1987)
Orchestre du théâtre Bolchoï de Moscou (Evgueni Svetlanov) (live de 1988)
source : wikipedia