Maria Callas

New York 2 décembre 1923 - Paris 16 septembre 1977.

Elle étudie le piano et le chant avec Maria Trivela puis avec Elvira de Hidalgo, avec laquelle elle sera très liée.

En 1940 elle chante dans Boccace de Franz von Suppé. En 1947, le chef d'orchestre Tullio Serafin, l'invite à chanter La Gioconda de Ponchielli à Vérone. La même année elle épouse Gianbattista Meneghini, passionné d'opéra qui est à la tête d'une entreprise de briques.

Elle fait une carrière éblouissante, au cours de laquelle elle se fait apprécier tant pour sa voix extraordinaire que par son talent de tragédienne. Elle défraie la chronique par ses caprices de diva et ses querelles, notamment avec « sa rivale » Renata Tebaldi, largement instrumentalisées par la presse à sensation.

Gianbattista Meneghini, et Maria Callas divorcent en 1960. Elle a alors une liaison avec Aristote Onasis, riche armateur. Ils ont un enfant qui meurt à la naissance. En 1964, des défaillances vocales (dans La Norma à l'Opéra de Paris) l'obligent à se retirer de la scène en 1965.

Onasis la quitte en 1968 pour se marier avec Jacqueline Kennedy, la veuve de l'ancien président des États-Unis.

En 1973-1974, elle fait une tournée mondiale triomphale et controversée, de 38 récitals.

Ayant « perdu sa voix », elle se retire en1974 dans son appartement parisien. Elle meurt d'une crise cardiaque le 16septembre 1977.

Au cours de sa carrière elle a joué sur scène une quarantaine de rôles, avec une prédilection pour les œuvres romantiques italiennes, comme la Norma de Bellini, la Tosca, de Puccini, la Traviata de Verdi ou Lucia de Donizetti. Elle a abondamment enregistré, y compris une dizaine de rôles qu'elle n'a pas abordés sur scène (intégralement ou des extraits), comme Carmen de Bizet, Roméo et Juliette de Gounod.



Bibliographie

• CHAPSAL MADELEINE, Callas l'extrême. Michel Lafon, Le Livre de Poche, Paris 2002
  
• CRICO GIANDONATO, Maria Callas. Gremese International, Petite collection Mols, n 2000 [80 p.,]
  
• EDWARDS ANNE , Maria Callas intime (traduit de Marie-Claude Elsen). « Biographie », J'ai lu, Paris 2005 [409 p.]
  
• LORCEY JACQUES, Immortelle Callas. « Empreinte », Éditions Séguier, Paris 2002 (réédition) [140 p.]
  
• LORCEY JACQUES, L'art de Maria Callas. Éditions Atlantica, Paris 1999 (réédition), [740 p.]
  
• PETSALIS-DIOMIDIS NICOLAS, La Callas inconnue. (traduction de Anne-Fleur Clément et Jeanne Roques-Tesson). Éditions Plon, Paris 2002 [594 p.]
  

Liens


Maria Callas, la voix du XXe siècle, http://callas.free.fr/

Documents de l'Institut National de l'Audiovisuel
:http://www.ina.fr/voir_revoir/callas/index.fr.html



source : http://wNew York 2 décembre 1923 - Paris 16 septembre 1976.ww.musicologie.org/Biographies/callas_maria.html

Ce lien vous permettra de trouver votre bonheur dans la discographie abondante de la divine.

http://www.musicme.com/Maria-Callas/

Il est vrai qu'elle était avant tout une excellente interprète du répertoire romantique, principalement italien.

J'avais en vinyl une excellente interprétation de Carmen.

A-t-elle quand même interprété du Mozart ou de l'opéra baroque ?

Mozart très peu car elle disait que sa musique l'ennuyait et aucun baroque c'est certain

La biographie de la divine.

Je ne suis pas fana des romans fictionmais j'ai vu ce film sur TV5 monde il y a quelques semaines et je dois avouer que c'était pas mal:

En cette fin des années 50, Maria Callas est une star de la chanson lyrique et se produit sur les plus grandes et les plus célèbres scènes internationales. Quand elle rencontre le milliardaire grec Aristote Onassis, elle est mariée depuis plusieurs années à Titta Meneghini, qui est à la fois son mari et son manager. Une sulfureuse réputation de séducteur précède le richissime armateur, lui-même marié avec Tina et père de deux enfants. Un pouvoir de séduction auquel Maria ne résistera pas et qui sonnera le glas de sa relation avec Titta. Mais, alors que la diva se hâte de divorcer, Aristote tarde à se séparer de son épouse, son beau-père étant fortement impliqué dans ses affaires...

Réalisation : Giorgio Capitani, 2006
Scénario : Laura Ippoliti, Maura Nuccetelli, Léa Tafuri
Distribution : Luisa Ranieri (Maria Callas), Gérard Darmon (Aristote Onassis), Serena Autieri (Tina Onassis), Roberto Alvarez (Costa), Augusto Zucchi (Titta Meneghini), Luca Sardo (Bruna), François Marthouret (le chef d'orchestre), Anna Valle (Jackie Kennedy)
Genre : Drame

Si Darmont était magistral dans ce film, l'ensemble a laissé un arrière goût d'inachevé. Le réalisateur multiplie les incohérences d'un bout à l'autre et n'a même pas utilisé la voix de la Callas alors que les enregistrements de cette artiste incontournable sont légion.
Il Montre Callas qui s'arrête complètement de chanter pendant la durée de sa liaison avec Onassis c'est faux : Elle chantait très peu mais elle a continué. Il montre également Callas faisant un couac durant les représentations parisiennes de "Norma, faux également elle a "passé" toutes les notes sans diffculté. Et ca n'en sont que deux sur l'ensemble d'un téléfilm qui dure quand même 3H.

Certes mais ça reste un bon moment à passer quand même, un petit film sympa à regarder pour se détendre.

Question détente c'est regardable, mais on peut quand même regretter que le réalisateur de ce téléfilm n'est pas utilisé la voix de Callas.

Peut etre n'a t il pas obtenu les droits?

Snoopy a écrit:

Peut etre n'a t il pas obtenu les droits?

Mouais, c'est possible mais peu probable. Quand Fanny Ardant a joué dans ce film sur Callas et Carmen il me semble que c'est bien la voix de la divine que l'on entendait.

Je ne sais pas, je n'ai pas vu le film avec Fanny.

Le 16 Septembre prochain cela fera 30 ans que la Callas nous a quittés. Si vous savez quels hommages lui seront rendus, c'est le moment de nous en faire part

Hommage à Maria Callas sur France Télévisions :

- samedi 8 septembre, Fr3 (après Soir 3) : Alain Duault présente "La nuit de Callas"
- dimanche 9 septembre, F5 (15h) : documentaire "Le destin d'une Diva"
- samedi 15 septembre, Fr2 (15h) : fiction avec Luisa Ranieri et Gérard Darmon
- lundi 17 septembre, Fr2 (1h !!!) : magazine "Musique au coeur" d'Eve Ruggieri

http://www.chambe-aix.com/musique/tv_radio/maria_callas_france_televisions.html

On peut se passer du film; il est bourré d'incohérences flagrantes et en plus le réalisateur n'a même pas eu le bon sens d'utiliser la voix de Callas.

C'est une fiction ... en effet !
Mais j'avoue j'ai un petit faible pour Gérard Darmon !!!
Pour en revenir à "Callas et Onassis", c'est vrai que le plus regrettable est que l'on n'entende pas la voix de "la divina". Peut-être n'ont-ils pas obtenu les droits ?

Darmont est un Onassis exceptionnel ca je te l'accorde. Quant aux droits les enregistrements les plus anciens sont libres de droits depuis 1999 pour certains et depuis 2006 pour ceux datant de 1956. Il était donc tout à fait possible de trouver des extraits de Callas. D'autres part Georges Prêtre est bien vivant et aurait très bien pu aider le réalisateur et son équipe pour la partie musicale.

Darmon est exceptionnel, je confirme.
Pour le reste, je suppose que, de nouveau, on a voulu faire du "populaire" en oubliant la qualité ... voir le dernier Trouvère télévisé !!!

C'est tout à fait possible

Qui a craqué pour le coffret de 70 CDs regroupant l'intégrale des enregistrements de la Callas? Je reconnais cependant que le prix peut être un frein.

J'ai déjà quelques CD avec Maria Callas et j'ai tellement d'autres projets d'achat que je ne pense pas me laisser tenter ...

Je te comprends. En ce qui me concerne, je considère que l'on peux très bien s'en passer.

calbo a écrit:

Qui a craqué pour le coffret de 70 CDs regroupant l'intégrale des enregistrements de la Callas? Je reconnais cependant que le prix peut être un frein.

J'ai pas vu? Quel coffret? Chez quel éditeur? Combien? Où?

Voila la chose. A la FNAC il est à 99 euros et sur amazon il est à 93 euros.

99 euros? Ca va encore, c'est pas plus cher qu'un coffret chez Brillant. Je crois qu'il va vite intégrer ma cédéthéque...